MEETING D’HIVER 2022-2023 / 19 chevaux qui feront parler d’eux

Parce qu’ils sont en retard de gains, spécialistes des épreuves support du Quinté+ ou ont été préparés pour l’hiver, découvrez nos 19 chevaux qui feront parler d’eux au cours du meeting.


Short in Cash (Tomas Malmqvist)

C’est sous l’entraînement de Björn Goop que ce fils de Ready Cash s’est fait connaître en France, avant de souffler le chaud et le froid. Absent près d’un an, il vient d’effectuer sa réapparition le 18 octobre dernier, en laissant une très bonne impression. Incontestablement en retard de gains, il pourrait être l’un des tubes de l’hiver dans les épreuves de niveau Quinté+… si sa santé le laisse tranquille.

Flaya Kalouma (Gabriel Pou Pou)

Bien qu’elle soit restée vierge de victoire lors du précédent hiver, la roue devrait tourner à l’aube de ce nouveau meeting. Son compte en banque est tout de même bien chargé mais elle aura deux engagements pour les seules femelles en seconde moitié de meeting. Courageuse et tenace au moment de lutter, elle pourrait représenter une valeur sûre dans les courses pour chevaux d’âge.

Gourou (Mathieu Mottier)

Avec l’âge, il est devenu un peu plus sûr, et moins fantasque qu’en début de carrière. Son année est jusqu’ici plus qu’honorable, avec une victoire au niveau Quinté+ et plusieurs bons accessits. A l’heure où j’écris ce paragraphe, à la fin du mois d’octobre, le cheval n’a pas été revu depuis le 24 août 2022 et ne dispose d’aucun engagement. J’espère que nous aurons la chance de le voir, car il sera redoutable dans les épreuves de niveau Quinté+.

Guinness (Matthieu Abrivard)

Son année 2022 est quasiment famélique, à l’exception d’un succès à Pornichet au cours de l’été. Elle n’a pas les gains en rapport avec sa qualité. Face aux seules femelles, elle n’aura aucun mal à triompher, et pourquoi pas à aligner les victoires.

Harmony du Rabutin (Guillaume Huguet)

Son entraîneur n’a jamais caché son estime pour cette top jument, arrive tout juste à maturité, en digne descente de Royal Dream. Polyvalente, niveau corde mais aussi niveau distance, il serait logique de la voir évoluer à Paris-Vincennes, après la fin des joutes régionales. Forcément, face aux mâles, sa marge sera moins grande, mais elle est tout de même en capacité de figurer à un bon niveau.

Icone (Pierre Levesque)

Présentée uniquement à bon escient, cette fille d’Un Mec d’Heripre n’a pas été vue régulièrement en compétition. Jamais déferrée jusqu’ici, elle a souvent combattu dans des lots qui tiennent la route. Elle mérite de figurer dans la longue liste des chevaux qui auront des ambitions de victoire au cours du meeting.

Illenc des Bosc (Thierry Duvaldestin)

Son entraîneur l’avait dit depuis le début : son avenir, c’est le trot monté. En trois sorties dans cette spécialité, il totalise deux victoires et une place. Cheval au physique imposant, il a été préservé dans l’optique du meeting. Il faudra le suivre à chacune de ses tentatives sous la selle.

Ines d’Hermes (Christophe Hamel)

Son profil est quasiment similaire à celui d’Illenc des Bosc. Spécialiste du trot monté, elle a été vue à très peu de reprise depuis le 1er janvier 2022. De plus, cette fille de Scipion du Goutier a hérité d’un physique imposant. Souhaitons qu’elle se soit étoffée de bonne façon pour poursuivre sa progression. Elle est en retard de gains.

If You Can (Pierre-Yves Verva)

Généreux et très trotteur, il est parfaitement exploité par son entraîneur Pierre-Yves Verva. Compétitif à chacune de ses tentatives, il est logique de le voir aller sur le meeting d’hiver. Son compte en banque est intermédiaire et il ira tout de suite dans des catégories intéressantes, mais il n’a pas encore tout montré.

In Love Meslois (Yannick Henry)

Depuis son achat par son entraîneur Yannick Henry, il a changé de dimension. Il continue de progresser au fil des mois. Malgré tout, il possède plus de 100 000€ de gains, et il faudra viser juste. Néanmoins, sur ce qu’il a déjà montré, cela doit aller pour ambitionner une victoire cet hiver.

Hasur Dairpet (Jacques Bruneau)

Rarement gagnant mais souvent placé, il affiche un compte en banque plutôt intéressant pour le meeting d’hiver. Il forme un bon tandem avec Matthieu Abrivard. Son changement d’âge en 2023 pourra lui permettre d’affronter des chevaux d’âges. Une valeur sûre pour enchaîner les bons classements.

Hunger Games (Etienne Dubois)

Sa carrière est régulièrement interrompue. Pourtant, ce n’est pas le potentiel qui lui manque. Il a manqué le meeting d’hiver à deux reprises, j’espère qu’on aura le plaisir de le voir évoluer à Paris-Vincennes. Bien qu’il n’a pas recouru depuis sa tentative du 23 septembre, c’est un coup de coeur pour ce cheval qui a de l’avenir, et largement à même d’enlever son épreuve.

Jambier d’Ourville (Sébastien Guarato)

Il sera une des curiosités de l’hiver, puisqu’il vient de débarquer dans l’écurie de Sébastien Guarato. Cheval de qualité, préservé, et qui n’a probablement pas tout dévoilé, cela peut être le meeting de la révélation. Déjà aperçu dans des catégories relevées, il disposera d’engagements fermés pour lui permettre de se distinguer.

Jerocash de Phyt’s (Jean-Michel Baudouin)

Son physique très imposant fait qu’il ne passe pas inaperçu. Encore tendre mentalement, il alterne entre les bons classements et les disqualifications. Il doit encore se construire et être façonné pour avoir une carrière aboutie. Néanmoins, ses capacités sont certaines.

Journee Revee (Philippe Moulin / Écurie Victoria Dreams)

Super sprinteuse de grand talent, elle a tout fait facilement jusqu’ici, sans jamais donner l’impression de puiser dans ses ressources. Impressionnante lauréate cet été à Cabourg, dans un mini sprint, elle a confirmé depuis en s’imposant à Vincennes. S’il ne lui arrive rien, elle pourra monter les paliers crescendo.

Joyeux Nonna (Pascal Castel)

Débuté un peu avant l’été, il s’est vite imposé, avant de faire la faute à deux reprises. Sa rencontre avec Franck Nivard lui a permis de retrouver le droit chemin, décrochant un succès dans un bon style sur la piste d’Enghien. Pour un cheval de trois ans, ses gains le dirigeront dans des lots bien constitués, où il sera tout sauf ridicule.

Junkies Minds (Sébastien Ernault)

Avant de débuter le meeting, il ne s’est jamais produit sur la corde à gauche. Cela n’empêche pas son entraîneur de l’avoir engagé dans des épreuves cet hiver à Vincennes. S’il affiche les mêmes moyens à gauche qu’il l’a fait à droite, ça promet ! Bien que disqualifié pour sa seule tentative sur le dur, il a tout montré en retrait ce jour là. Il y a de la marge.

Justin Bold (Jean-Rémi Delliaux)

Son entourage a bien géré son début de carrière, sans brûler les étapes. Rarement chanceux lors de ses sorties en région parisienne ces derniers mois, il a pourtant le droit de se jauger face à des adversaires de qualité. Excellent le 21 septembre dernier à La Capelle, où il rendait 50 mètres, ce trotteur de qualité se doit de performer à Paris-Vincennes.


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