MEETING D’HIVER 2020-2021 / 22 chevaux qui feront parler d’eux

Parce qu’ils sont en retard de gains, spécialistes des épreuves support du Quinté+ ou ont été préparés pour l’hiver, découvrez nos 22 chevaux qui feront parler d’eux au cours du meeting.

Spécial Quinté+

Caliu des Bosc (Gabriel Pou Pou)

A l’image du meeting dernier, Gabriel Pou Pou l’a ménagé pour concentrer le programme de son cheval sur Vincennes. Vainqueur de deux Quinté+, de brillante manière, en 2019-2020, il est logique de penser que Caliu des Bosc puisse une nouvelle fois se mettre en évidence dans ce genre de catégorie. J’aurai une tendance à le préférer sur les parcours de vitesse, où il peut lâcher son influx un peu plus facilement que sur les longues distances.

Diego du Canter (Antoine Marion)

Je l’ai redécouvert depuis son changement d’entraîneur intervenu au cours de l’été 2020. Diego du Canter a une grosse marge de progression et, pour cette raison, a fait partie de notre rubrique du “repéré du mois”. Vainqueur de très belle manière d’un Quinté+ au début du mois d’octobre, il devrait bien figurer tout l’hiver dans ce type de tournoi… d’autant plus qu’il a été préservé du déferrage jusqu’ici.

Je le pense capable de gagner au moins un Quinté+.

Danae de Corbery (Yann Docquin)

Ses ennuis de santé, l’ayant privé de compétition tout au long de l’année 2018, sont loin derrière elle. Son entraîneur, Yann Docquin, avait réalisé un meeting quasi parfait l’hiver dernier. Six courses pour trois victoires (dont deux Quinté+) et deux places. Si Danae de Corbery peut découvrir des engagements face aux seules femelles cet hiver, elle va encore augmenter son compte en banque. Je précise qu’avant le début de ce meeting, elle est invaincue déferrée des quatre pieds en deux tentatives.

Elu de Dompierre (David Haon)

Sans être gêné par sa santé, il gagnera son Quinté+. Elu de Dompierre avait fait impression en juin 2019 lorsqu’il était pieds nus pour la première fois de sa carrière. Il battait Violetto Jet, en ayant fait la course en tête ! S’il parvient à trouver des engagements sans les européens, pour lui faciliter la tâche, il devrait remontrer le bout de son nez à Vincennes. La preuve qu’il va mieux, sa ligne droite décoiffante du 19 octobre à Enghien, où il réalisait ses 1000 derniers mètres en 1’10”4 !


Les possibles révélations

Fierte de Baille (Mathieu Mottier)

Depuis l’hiver dernier, Fierte de Baille n’a pas été revue. Choix délibéré ? Non, elle a connu des problèmes de santé qui sont rentrés en ordre selon les dires de Mathieu Mottier. En retrouvant son vrai niveau, elle est en retard de gains. Elle combattait il y a un an avec Fleche du Yucca sur longue distance avant de gagner sa course en novembre 2019 sur 2100 mètres autostart avec un numéro en deuxième ligne. Jument tenace, elle peut à la fois faire la course en tête comme attendre. Attention à elle.

Flash de Vely (Sébastien Ernault)

Le fils d’Un Mec d’Heripre a montré de belles choses depuis le début de sa carrière. Aperçu à Vincennes au cours de son année de trois ans, Flash de Vely avait fait impression sur un parcours de vitesse ce jour-là. Depuis, à l’exception d’une tentative à Cabourg où il est parti au galop, il a toujours été redoutable sans ses fers. Ses lignes provinciales sont intéressantes car il a battu des chevaux d’un bon niveau. Probablement, il sera vu à bon escient cet hiver mais il a largement le potentiel pour s’imposer au moins une fois.

Gimhagine Nobless (Charley Mottier)

Après un début de carrière à un bon niveau, au trot monté, Gimhagine Nobless a fait sensation en février 2020, gagnant de toute une classe à l’attelé, dans un lot valable. Absente depuis ce même mois, elle arrive sur Vincennes avec des gains. Elle aura pour elle la forme de son jeune entraîneur et donc, cette performance très solide, du 2 février. En parvenant à répéter cette valeur, il n’est pas impossible de la voir franchir le seuil des 100 000€ de gains durant l’hiver.

Goal de la Mortrie (Stéphane Meunier)

C’est un cheval qui ne manque pas de moyens mais à la santé plutôt fragile. D’ailleurs, son entraîneur Stéphane Meunier l’envoie à la mer, pour soulager ses jambes. Vainqueur de deux courses l’hiver dernier, à chaque fois dans un bon style, Goal de la Mortrie affiche un net retard de gains. Avec lui, c’est généralement tout ou rien. Sa principale force ? User ses adversaires au train, en cheval dur.

Granvillaise Bleue (Thomas Levesque)

En digne fille de Jag de Bellouet, Granvillaise Bleue a hérité d’un physique important. Elle se prépare à l’attelage dans l’optique du meeting mais c’est au monté qu’il faut la suivre. Lauréate de deux courses à la fin de l’année 2019, elle apprécie particulièrement les longues distances, avec des courses rythmées. La carte du déferrage, au monté, n’a jusqu’ici pas été utilisée, et possède donc une marge de progression.


La grosse cote

Flying Brickell (Gabriel Pou Pou)

Celui-là, c’est mon grand chouchou. Flying Brickell est difficilement recommandable car il n’est pas régulier, mais à chaque fois qu’il fait l’arrivée, le porte-feuille se remplit abondamment. La preuve en est, avec sa 2e place du 5 janvier 2020 à 33/1… et surtout, sa victoire du 6 février à 31/1 ! C’est un des chouchous de notre newsletter, au plus grand plaisir de nos abonnés.

Le déferrage lui a permis de franchir un cap, couplé avec le bonnet fermé, qui lui a permis de s’imposer en février dernier. Néanmoins, Gabriel Pou Pou a vu qu’il ne pouvait pas abuser de cet artifice. Malgré son expérience, il reste encore lent dans sa mise en jambe, et peu pratique dans un parcours. Ceci expliquant ses tactiques offensives. Avec plus de 80 000€ de gains, il est dans sa catégorie… mais il n’est pas impossible qu’il se découvre une nouvelle passion, avec le trot monté.


Les valeurs sûres

Enamorada (Philippe Billard) & Emone Cruz (Nicolas Bridault)

Ces deux juments-là, régulières et sérieuses dans leur ensemble, ont régulièrement combattu l’une contre l’autre. Enamorada est un peu plus à son aise sur les longues distances tandis qu’Emone Cruz est redoutable sur les parcours de vitesse. Sans aucun doute, elles devraient enchaîner un bon meeting, en collectionnant les résultats.

Dexter Chatho (Christian Bigeon)

Pas la peine de le présenter. Dexter Chatho s’est imposé comme un cheval très sérieux dans les catégories d’âges. A sept ans, il n’a couru qu’une trentaine de courses. Excellent l’hiver dernier, où il avait enchaîné une série de trois victoires consécutives, le fils de l’étalon maison Un Amour d’Haufor sera, une fois de plus, à suivre lorsque sa préparation sera terminée.


Les européens

Barolo Roc (Matthieu Abrivard)

Il n’est en aucun cas déclassé mais ce poulain d’origine italienne, entraîné par Matthieu Abrivard depuis la fin du confinement, a affiché un visage plutôt intéressant lors de ses tentatives estivales. Le déferrage va sans doute l’aider à progresser. Il risque de ne pas avoir énormément d’engagements mais Barolo Roc sera à suivre en priorité sur les parcours de vitesse, où il excelle, et surtout, dans les épreuves “fermées”, où les principaux leaders de la génération française (les H) ne seront pas là.

Milliondollarrhyme (Fredrik Larsson)

J’ai hâte de le voir évoluer en France. Son entourage a décidé de faire le déplacement dans l’Hexagone avec lui. Milliondollarrhyme a déjà réalisé de grandes valeurs en Scandinavie, et l’idée de le voir associer à un catch-driver, tout en étant pieds nus, pourrait encore lui faire gagner quelques dixièmes de secondes. Déjà expérimenté au plus haut niveau en Suède, il peut se révéler aux yeux de la France.

Jerry Mom (Luc Roelens)

Quel plaisir de le revoir à un excellent niveau ! Après son départ de l’établissement de Luc Roelens, au cours de l’année 2019, Jerry Mom n’a jamais gagné pour le compte de Jo Corbanie. De retour à ses premiers amours, le frère du champion Traders n’a pas tardé à retrouver la plénitude de ses moyens. Convaincant au Mans puis à Feurs, il peut redevenir un concurrent capable de briller au niveau Quinté+… tout comme juste en dessous des meilleurs trotteurs.


Mes coups de coeur

Daida de Vandel (Laurent Abrivard)

Revoilà une des petites juments attachantes de l’écurie Abrivard. Loin derrière Bilibili, Daida de Vandel ne serait pourtant pas ridicule dans un Prix de Cornulier. Mais, pour le moment, l’objectif est d’enchaîner les bonnes performances dans les courses fermées. Elle me semble en retard de gains et peut tout à fait gagner une à deux courses d’entrée de jeu.

Epico Blue (Mathieu Mottier)

Ses propriétaires (l’écurie GTA ainsi que Kevyn Thonnerieux) ont pris la décision de l’envoyer chez Mathieu Mottier. Epico Blue n’a pas loupé ses premiers pas chez son nouvel entraîneur du côté d’Angers. Cheval qui reste compliqué, Epico Blue n’en demeure pas moins comme un élément pouvant s’imposer dans des prix de série.

Fine Colline (Matthieu Abrivard)

Sans aucun doute un des meilleurs chevaux de l’écurie de Matthieu Abrivard. Jument à fort potentiel, Fine Colline a tout l’avenir devant elle. Bien que son compte en banque soit déjà assez haut, elle pourrait découvrir des engagements intéressants, face aux seules femelles, et juste en dessous des groupes. Des opportunités à ne pas louper pour celle qui n’avait pas été ridicule lors de sa tentative au niveau groupe II, terminant à une excellente quatrième place.

Fly Speed (Jean-Philippe Monclin)

Depuis le début de sa carrière, il est quasiment irréprochable. Fly Speed a été économisé dans l’optique de ce meeting. Il est vite monté en gains après son excellent hiver l’an dernier mais il demeure sérieux, plutôt maniable et à même de suivre tous les trains. Il en avait remporté deux l’an dernier. S’il venait à répéter cela, il aurait parfaitement rempli sa mission.

Grisou Atout (Aurelien Henard)

J’aime beaucoup ce cheval qui va encore progresser. Grisou Atout avait gagné en début d’année de trois ans dans un bon style, sur l’hippodrome de Caen, avec Eric Raffin. Depuis, son jeune entraîneur l’a façonné, notamment sur l’herbe. Son incursion à Vincennes, le 15 septembre dernier, est positive. Il n’a pas encore été déferré des quatre pieds et pourrait tout à fait briller dans un prix de série.

Happy Pacha (Laurent Abrivard)

Cheval très imposant, Happy Pacha a des lignes intéressantes à faire valoir. Devancé par Hermes d’Ecotay ou encore Honneck l’hiver dernier, il va ainsi se présenter pour ce meeting comme un cheval à suivre en confiance. Il semble plus à son aise, vu son gabarit, sur les longues distances. Assurément, il gagnera sa course cet hiver.


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